lundi 15 décembre 2008

L'Arroseur Arrosé.......

Gilbert vous avise:

Souvenez vous !

Le plus interminable lorsque nous étions au bahut c’était les heures d’études du soir.
Celles qui suivaient le repas du soir de 20 heures à 20h30, juste avant de monter dans les dortoirs avec extinction des feux à 21Heures.....

Mornes et tristes malgré la lecture des polars !
Les San Antonio, et autres Bob Morane......
Tout ce qui pouvait rompre la monotonie était bienvenu.

Par exemple lâcher un pet retentissant, et sans se faire prendre bien sûr, mettait en joie tout le monde même les plus sérieux.
Fesse par exemple alias Frank d'Aix en Provence?
D’autant mieux que la nourriture de l’internat avec ses choux, patates, et autres fayots, était propice, à ce genre de pratique.

On appelait ça lâcher une loufe ou une caisse.

Et sans conteste le meilleur d’entre nous, c’était le fameux Titi dont nous avons parlé déjà dans ce blog.

Le seul du lycée capable de traverser la cour, sur les mains comme sur les pieds, et de jouer au foot avec 3 points d’appui sol: les deux jambes et une main, ce qui lui donnait un style très caractéristique, et en plus « sobre et efficace » comme il se plaisait à le dire.
C'est donc lui le Titi l'inventeur des Papinades!!! L'OM n'a rien inventé et dire qu'aujourd'hui notre 'Titi' adulé est Maire de Valserres!!!!!!
Puis un jour Titi passe son bac et devient pion au Lycée Dominique Villars.

Et bien sûr ,un soir pendant l’étude, un petit malin « lâche une caisse », puis une autre, puis encore une à la grande joie de ses camarades panqus.

Titi ne dis rien mais avec l’expérience d’un vieux routier, il repère le gamin.

Une fois identifié, il lui dit de se lever, de prendre ses affaires et d’installer son bureau et sa chaise sur l’estrade.

Le gamin interloqué obtempère, et s’assied à son bureau, à côté de Titi sur l’estrade.

Titi lui explique alors : « j’ai fait comme toi quand j’étais pensionnaire, tu sais que tu mérites une colle, mais je vais te donner une chance. »

« Voilà nous allons faire un concours et si tu es meilleurs que moi, tu ne seras pas collé. »

« Je commence »

Et avec l’expérience de ses années de pension, il en place une bien sonore, et bien calibrée.

Et il double avec une parfaite aisance.

Le pauvre potache, déstabilisé, émotionné, complètement désemparé, resta sec et ne pu en placer une au propre comme au figuré.



Qui selon vous fut ovationné par l’étude dans son ensemble enchantée de cette démonstration ?
Le 'Titi' bien sûr .....Mais Gilbert ne dit pas si le gamin fut collé???
En tous cas Merci Gilbert pour ce témoignage émouvant.

1 commentaire:

BlaiseB04 a dit…

Gilbert doit aussi, dans le domaine des bruits divers, se rappeler d'une descente homérique (pas sur lui, pour une fois)de La Daube qui, chaussant ses lunettes pour voir de loin, s'était aperçu que nous étions plusieurs à nous boucher le nez. "Qu'est ce qui y a ?". Et nous de désigner un non-volontaire pour subir la colère de l'Ancien qui conclut en ces mots : "MARTIN-CLOUAIRE Gérard (dit La cigogne), je vais te faire chier en étude. Dehors !). Et malgré des "c'est pas vrai, c'est pas moi", "la cigogne" fut obligé de ...prendre l'air....Cela se passait en salle d'étude n°6, juste à côté de la salle de musique, le tout en 57/58 ; salle où au cours de la journée, exerçait un prof d'anglais : CREUSOT.