mardi 8 décembre 2009

mauvaise nouvelle

aujourd'hui, 08/12/2009, j'apprends - sur le site internet le journal de TALLARD - le décès de Copernic (Didier E....), fondateur de ce blog. Malgré sa lutte, le crabe du pancréas l'a emporté. Que vous tous qui l'avez connu aient une pensée pour lui.
J'étais sans nouvelles de lui et d'Anne, son épouse, depuis plusieurs mois. J'étais allé le voir chez lui à Marseille. Sa vie a été une grande épopée. Ses nombreux amis, dont un dentiste en particulier, le savent mieux que moi.
Adieu, "petit ami", de là-haut tu n'auras plus besoin de Google pour tout savoir et tout suivre. Il a écrit un autre blog mais je ne me sens pas autorisé à vous en communiquer le titre.
Son petit-fils, Ilan, reprendra peut-être le flambeau, c'était un de ses plus chers désirs.

vendredi 13 mars 2009

Kamarad' Bellocq!!

Jeudi 11 Janvier 1962

Quartier Général des Panculs

Le ciel est bas et une sorte de grésil glacial tombe sur la ville……

Boulus est invisible, et les Pions nous foutent une paix royale.

Dans les dortoirs des Premières et Terminales on s’affaire pour cette rude matinée qui ne se présente pas sous les meilleurs hospices.

Après avoir avalé plus que dégusté les petits dej, notre trentaine de ‘Panculs’ quittent en toute hâte le Bahut pour se diriger vers le 4 de la rue Bayard.

La Caserne REYNIER se profile fière et hautaine dans ce matin d’hiver qui subit les assauts de la bise venue du col Bayard.

Frileusement nos valeureux potaches s’infiltrent dans la grande cour de la Caserne.

Kamarad’ Bellocq nous y attend pour nous former à l’art de la marche au pas cadencé qui fait la fierté de nos concitoyens lors des défilés des 14 Juillet.

Mais ce jour là nos fiers Panculs ne sont pas disposés à recevoir les recommandations ni même les suggestions du Brigadier Bellocq.

Ils font de la résistance ……

Malgré les efforts manifestes du’ B.B’ ils n’en font qu’à leur tête……

Décidemment Kamarad’ Bellocq rend son tablier et ordonne avec rage : Copernic tu te démerdes pour les faire marcher au pas !!!!

Dur dur, d’autant que ce jour là un quarteron de Généraux se trouvent dans la cour pour une inspection…….

Et voilà que notre trouffion de Copernic prend le commandement de la Compagnie des Panculs…….

A mon commandement en rang sur trois files, et je ne veux voir qu’une tête hurle –t-il à la meute.

Par un coup de baguette magique, nos indisciplinés Panculs se révèlent dignes d’une compagnie d’élites sortis de Saint Cyr.

Les Généraux qui jusque là papotaient tranquillement dans la grande cour empierrée arrêtent leurs échanges sur la meilleure stratégie à mener pour gagner la bataille d’Alger pour assister admiratifs à ce fier défilé……

Oune, d’eh ; Oune, d’eh, répétait inlassablement Caporal Copernic…..

Demi-tour à droite, Droite,

L’opération fut menée à quatre reprises pour que la compagnie défile autour des Généraux qui n’en revenaient pas d’un tel esprit de discipline.

Ainsi se termina ce cours d’instruction militaire .

Kamarad’ Bellocq qui était effondré devant une telle audace insolente fut félicité pour ses qualités…..euh Pédagogiques ….

Arso !!!!!

lundi 2 mars 2009

Après la colle, le décollage...

Donc en ce temps-là, nous avons juste eu le temps matériel (le courrier d'alors n'allait pas aussi vite que le courriel et le téléphone, dans nos campagnes n'était pas monnaie courante), juste eu le temps, disais-je, d'avertir nos familles pour les informer qu'à la suite d'un excès de sévérité de nos supérieurs gardiens, ils nous offraient une fin de semaine gapençaise !
Ainsi à l'image de quelques habitués (ceux qui restaient régulièrement deux, voire trois semaines au bahut, ceux qui habitaient loin, dans le Champsaur, par exemple) c'était tout un dortoir au moins qui se retrouvait en ce samedi soir après les cours.
C'est curieux, un bahut presque vide. Les sons ne portent pas pareil ; l'ambiance est différente : on ne voit pas les objets sous le même angle. D'ailleurs les relations avec nos pions s'en trouvent également changées.
Cependant, après une nuit tranquille, une matinée en étude et le déjeuner de midi, dans sa grande mansuétude, le surgé d'alors nous autorisa à sortir en ville tout l'après-midi. Ô joie !
Nous en fûmes tout surpris, voire même reconnaissants...
Je me souviens que ce dimanche-là, il y avait fête votive (ou une animation de ce genre) dans un village voisin. Nous y fûmes invités, devinez par qui ? Notre pion de service ! Lequel chargea dans sa voiture toute une floppée de planculs.
On ne rentra que pour l'heure du repas. Après avoir ingurgité bon nombre d'apéritifs anisés (la boisson des hommes, à l'époque !)... C'est tout ce dont il me reste comme souvenir. Ah ! oui : il me semble que c'était Villard (La Fouine !) qui fut notre accompagnateur. Qu'est-il devenu ?
Ce fut la seule et unique colle de ma carrière ! Finalement, cela avait du bon de passer un dimanche avec les copains du bahut !

TR: Un très Illustre Pancul !!

Mais oui vous le reconnaissez…………. !!!!


Notre cher ‘Titi’.

Même si l’enveloppe s’est quelque peu enrobée, regardez bien : ‘ Ce petit air de malice’ qui brille au fonds de ses prunelles reste toujours aussi vivace.

Aujourd’hui Yves est le Magistrat de l’honorable commune de Valserres sur Avance en direction de Notre Dame du Laus.

mercredi 18 février 2009

De Von Boulus à Frédérik......

Arso,

Ainsi, messieurs aucun d’entre vous, avez osé écrire à notre chère Frédérique qui a bien voulu vous adressez un message sympa dans l’article adressé aux anciens ‘Panculs’.

Mais oui ‘Panculs’ et non ‘Panquts’

N’ayons pas peur des ‘maux’.

Toujours est il que les Surveillants généraux ‘ Sadate’ un peu on parle de conseillers pédagogiques je crois.

Là je crois que nous allons tous devoir repasser euh le Bac , au fait ça existe encore ?

Chut c’est pas sûr…….

mercredi 4 février 2009

Un petit acrostiche

Le lycée, qu’il est loin, nous en souvenons-nous,
Y a-t-il dans ce blog des lettrés parmi nous ?
Car écrire au sujet de L’établissement
Est une tâche ardue ; et oui, convenez-en !
Et je me dois ici de citer des figures :

Daube ou Grinz ou Postic sans oublier La Boule
Ou alors ce cher Crocs ou le Petit Ami,
Maffrey n’est pas laissé, et Courtaud se défoule,
Il en reste bien d’autres, qu’ils ne soient pas omis :
Ni trop chaud ni trop froid, cela devint donc Tiède,
Il y eut un Piouit, il y eut un Do Dièse.
Qui a connu Boutin, ou Debon ou La louise,
Unique philosophe que l’on mit dans la « mouise »,
Et qui ne put jamais, un jour, nous dominer.

Vous citerez Le Rif, Hostachy, ou Guitet ;
Il faut parler, bien sûr, de ce cher Givaudan
La Fouine ou bien Titi et aussi Pipistrelle
Las, je vais terminer, en effet il est temps,
A bientôt de vous lire, osez dans la dentelle,
Restez corrects, courtois, ajoutez d’autres noms
Selon vos commentaires, ce sera de bon ton.

samedi 24 janvier 2009

Emploi du temps d'un Pion d'Internat

Si on a surveillé un dortoir la nuit d'avant, la journée commence à 6h30 lors du réveil de la bête par l'agent chargé des rondes de sécurité. Jusqu'à 6h55 toilette (à l'eau froide aux lavabos des élèves) puis habillage. A 6h55 sonnerie électrique audible de tout l'établissement (et même des environs immédiats). De 6h55 à 7h20 les élèves font leur toilette, leur lit et s'habillent. A 7h20 en rang par deux devant la porte du dortoir et descente pour prendre le petit déjeûner au réfectoire : menu tranche de pain, margarine, confiture et café au lait. Pendant que des copains déjeûnent les autres surveillent les 3 réfectoires (316 élèves, capacité maximale des dortoirs. Le dortoir 1 peut accueillir 36 élèves en boxes de 4, le n°2 40 également en boxes de 4, les 6 autres dortoirs 40 élèves avec 22 lits d'un côté et 18 de l'autre plus la cabine du pion). Fin du petit-déjeûner à 7h40, surveillance de la cour et des études où les élèves préparent leur "biaces" jusqu'à 7h55 : sonnerie (toujours la-même). Les élèves se mettent en rang par 2 (oui, oui) en attendant l'arrivée de leur prof. 8h, sonnerie, début du premier cour. Fin du "travail" pour un pion d'internat. 11h30, déjeûner au réfectoire des pions, un plat de hors d'oeuvres pour 4, les élèves auront le même plat pour 9. Prix du repas pour un surveillant en 10/1967 : 1,20 franc. De 12h à 12h30 surveillance des réfectoires des internes (les demi panquts - ou demi pancus ? - prendront leur repas à 12h30 s'il n'y avait plus de place au 1er service de 12h). De 12h30 à 13h30 surveillance de la cour puis de 13h30à 13h55, étude surveillée. 13h55 sonnerie idem à 14h. Re-fin du travail. A 16h goûter, 1 barre de chocolat par interne avec autant de pain que l'on veut mais pas plus de 2 tranches à la fois. 16 à 17h surveillance de la cour de récréation. 17 à 19h, étude surveillée. 19h, repas jusqu'à 19h20, récréation dans la cour jusqu'à 19h40, puis étude jusqu'à 20h40. 20h40 sortie d'étude, en rang par deux, on intègre le dortoir. 21h extinction des feux. Passage du surveillant général entre 21h et 21h20 et fermeture à clé du dortoir. Dans chaque cabine de pion il y a une clé du dortoir derrière une vitre scellée. Pour un pion, un dortoir (de 20h40 à 08h05 le lendemain) est comptabilisé comme 3h45 de travail. Tout cela se passe de septembre 64 à octobre 67, mois au cours duquel ma paie a été de 698,07 francs. Je disposais pendant l'année scolaire d'une chambre individuelle (certains logeaient à trois dans une chambre plus grande) avec un lavabo (eau froide) un lit, une armoire, une table-bureau, une chaise. Chacune des chambres avait une fenêtre. Dernier détail, pour le cas où des plus jeunes que nous liraient cet article, il y avait des cours le samedi après-midi de 13h45 à 16h45). Pour les élèves internes la douche avait lieu le mercredi entre 16 et 17h dans une salle, à côté des cuisines, où il y avait 16 cabines. Ce "nettoyage" était surveillé par un pion mais n'avait rien d'obligatoire pour les internes. Rares étaient les fois où il y avait plus de 16 volontaires. C'était une autre époque, mais vous, les copains, vous vous en souvenez ?

jeudi 22 janvier 2009

Boudiou ! on a pris une colle !

Fin des années 60, peu avant que nous passions le bac (soit vers 1967), les bons Panquts que nous étions participèrent à un exercice d'évacuation nuitamment.
On nous avait tout de même un peu prévenu :
"-Quand vous entendrez la sirène, vous prendrez une couverture et descendrez aussitôt dans la cour, en bon ordre, vous, vous vous placerez ici, vous, là... etc.".
On ne se le fit pas dire deux fois !
A peine la sirène se fit-elle entendre que, comme un seul homme, nous fûmes dans la cour. J'étais avec le dortoir N°2, je crois. Et nous voilà installés côté bibliothèque, et bien en rang. Naturellement ça chahutait quelque peu, à l'image de ce qui se passe dans les histoires du petit Nicolas (celui de Gosciny !). Quand on nous annonça au milieu d'un réel vacarme que s'en était fini (pour nous compter ça n'avait pas été si facile que cela !), nous avons décidé de profiter de cette belle nuit en entonnant un je-ne-sais-quoi qui fait un bruit qui ressemble plus à un attroupement de crapauds qu'au chant du rossignol, tout en déambulant à la queue leu leu le long du trottoir, un pied dessus, un pied en bas, les mains sur les épaules du voisin de devant. Cette chenille improvisée nous égayait fortement, beaucoup plus que nos "gardiens" de dortoir, qui même s'ils trouvaient cela rigolo, devant la hierarchie ne pouvait ni plus ni moins essayer de nous rapatrier vers nos étages.
Nous avons rejoint nos couches respectives après un bon moment de chahut !
Le résultat ne se fit pas attendre :
"-Dimanche prochain, tout le dortoir sera collé !".
Et c'est ainsi, que grâce à cet exercice de sécurité, je bénéficiai donc de la seule et unique colle de ma carrière de Panqut !

samedi 17 janvier 2009

Les Papes en Avignon selon....Piouit.

En compulsant frénétiquement les annales du félibrige chères à notre Professeur d'Histoire -Géo on peut y lire le commentaire suivant:
'J'avais pris l'habitude de recourir largement à la pédagogie mnémotechnique pour mobiliser l'attention de mes chers potaches. Ainsi je leur proposais l'adage ci-après:
Ce jeune benêt croit innocemment un grec
Cette méthode me permis ,d'obtenir d'excellents résutats à la composition du dernier trimestre 1965'.
Ce .................... ClémentV: 1305-14,
jeune .................. Jean 22 : 1316-34,
benêt ................... Benoit 12 : 1334-42,
croit.................... Clément VI: 1342-52,
innocemment... Innocent VI : 1352-62,
un ................... Urbain V : 1362-70,
grec ................... GrégoireXI: 1370- 78.

Un cours de Zéométrie.....Spatiale!!


Le Nombre Magique.........


En cette belle matinée printanière 1965 notre cher Professeur de Mathématiques s'adressa à nous en ces termes:


Mes Petits Amis,


Sachez que l'immensité de l'Univers exige que nous maîtrisions des outils mathématiques précis et puissants.

Aussi , je vous invite à noter ce Quatrain célèbre:

"Que j'aime à faire apprendre ce nombre utile,
Au sage Immortel:Archimède,artiste et ingénieur,
Qui de ton jugement peut priser la valeur,
Pour moi ton problème eut de tels avantages......"


C'est ainsi que s'acheva ce jour là notre cours de 'Cosmo'. Nous étions tous perplexe sur le sens exact de ce poème qui recelait pourtant en lui un moyen mnémotechnique infaillible pour utiliser le fameux Nombre magique avec une précision atteignant 27 chiffres après la virgule.

De quoi faire pâlir nos PC actuels qui se surpassent en ne dépassant pas le rang 15!

Bigre......Voltaire euh Baudelaire avait encore frappé........

vendredi 16 janvier 2009

Avis aux Anciens Panquts

CONSEILS DE CLASSE 1ER TRIMESTRE 2008-2009

lundi 24 novembre 2008, par BRUGUE Frédérique
Les conseils de classe du Lycée Dominique Villars se dérouleront du lundi 1er au mardi 9 décembre 2008 ainsi que les 17 et 27 janvier 2009.
Le calendrier détaillé est disponible en pièce jointe.
Imprimerl'article
Le Surveillant Général
Von Boulus.......Danke !!!!

mercredi 14 janvier 2009

Allez les petits !

Ce mardi 13 janvier, une manifestation fort sympathique a eu lieu à l'Hôtel de ville de Gap : Paul Givaudan, prof de gym de 1947 à 1977 à Villars, a reçu la médaille Grand Or de la Jeunesse et Sports.
"La culture de l'esprit passe aussi par la culture du corps", disait-il (ou à peu près) à certains élèves de philo plutôt réfractaires aux efforts physiques. Et ceci était dit sans animosité aucune, la main paternellement posée sur l'épaule dudit philosophe en question, dont il me semble que ledit philosophe, n'était peut-être pas celui auquel je fais allusion...
J'ai entendu ce matin ses commentaires sur les ondes de notre radio : rien n'a changé, ni le timbre de voix (accent gapençais oblige), ni surtout la chaleur humaine qui s'en dégage, ni la modestie des propos tenus.
Je regrette de ne pas avoir été libre à ce moment afin d'assister à cette manifestation et lui serrer la main en remerciement pour ce qu'il nous a apporté.

mardi 13 janvier 2009

Bienvenue à.........FAUST.......!!!!!!



'Ab beh....de Diou' telle était la devise de notre nouveau rédacteur Faust. Cher weibmaster ardent défenseur de la langue de Goethe , nous sommes tous persuadés que tu sauras faire ressurgir de ces années des souvenirs succulents.........Et pour en savoir plus sur ce héros légendaire issu de la Grèce antique, cliquez donc:

dimanche 11 janvier 2009

Un Footing.......Rue Carnot......!!!!!

La tradition bahutienne en vigeur de l'époque voulait qu'un cours de gymnastique ayant lieu un jour de départ en vacances soit organisé selon les desideratas des élèves. Ainsi chacun pouvait se livrer à son sport favori .
Ainsi par une belle matinée printanière de la fin du deuxième trimestre 1964 , je choisissais avec Gérard Scholzen et deux autres acolytes de faire du footing........Munis de nos clopes et briquets dans nos poches on partis trottinant pour nous diriger vers la colline de Puymaure. Après avoir gravi quelques raidillons on s'installa dans une clairière pour savourer les délices du tabac.......Nous aurions pu aller vers Saint Mens et atteindre l'oppidum gaulois, mais cela était trop loin pour nos faibles capacités respiratoires.... il nous paru plus opportun de terminer notre valeureux périple par un footing digne de ce nom par un passage dans la rue.......Carnot....!!! Certes cette intrusion dans la ville à cette heure en cette tenue ne passa pas inaperçue......Cependant on regagna le bahut le coeur léger et le soir nous partîmes en vacances .
Lors de la rentrée du dernier trimestre, notre exploit était depuis longtemps oublié, nous étions déjà tous à penser que le bac se profilait à l'horizon de quelques semaines. Mais le vilain 'Boulus' avait été le spectateur malheureux de notre exploit. De fait il voulait notre peau et nous faire virer du bahut . Gérard paniqué vint m'alerter de la situation. Cool, cool lui aurais-je dis. En fait on ne pouvait nous renvoyer pour cet incident , euh en fait Boulus voulait avoir ma peau et il était prêt à tout. On décida pour contrecarrer son projet de nous dénoncer auprés de notre professeur de gymnastique: Heil pour ceux qui se souviennent. Lors du cours on fut réunis et demanda à la classe quels étaient les petits malins qui pratiquaient du footing en ville. Persuadé que personne se dénoncerait , il fut décontenancé de voir quatre bras se lever . La réaction était spontanée et inattendue. La sanction fut commuée en une simple consigne. Sacré Boulus, il n'avait aucun sens de l'humour, et nous on aimait provoquer....

Un cours d'Histoire avec......Piouit




http://www.ia05.ac-aix-marseille.fr/ecoles/gap1.htm

Ce jour là le cours ne portait pas sur le félibridge mais sur les origines du nom de la ville......
Wapum fut crée par une peuplade germanique , plus tard cela donna Wapimcum.
Le terme fut 'romanisé 'pour donner Vapicum.
Par transformations successives cela donna 'Vap' et 'Gap' . Dans la perfide Albion on retrouve le terme de "Gap" qui signifie un creuset . Bizarre non?
Gap se trouve au fond d'une cuvette........

samedi 10 janvier 2009

Belles années

Bonjour,
C'est avec grand plaisir, et sans nostalgie aucune (quoique avec quelque émotion) que je partage tous ces souvenirs d'études gapençaises dans ce bon vieux bahut.
Mon parcours professionnel m'a permis de rester plutôt dans les Hautes-Alpes, ce qui fait que, de temps en temps, dans un bureau administratif, au dérour d'une rue, je rencontre ou ai des nouvelles d'un utilisateur de pédagogie bahutienne...
Certes, il revient en mémoire ces noms : "La fouine, la Daube (paix à son âme !), Titi, Blaise, Béru, etc." qui ont fait les délices de ces années soixante.
Afin d'agrémenter vos soirées, je vous conseille la lecture des ouvrages d'un ancien bahutien, planqut également qui doit sévir encore à l'Éducation nationale : Alain Prorel (Feuille Blanche, Sans racines, aux Éditions du Fournel). Ses souvenirs racontés sont semblables à ce que Blaise nous relate dans ses propos sur ce blog...
Quant à moi, je suis tombé sous les griffes du virus informatique (Informatique pour tous, vers 1980) et me délecte dans la gestion de mon site lebersac.com.
Merci à Didier pour son initiative, et à copainsdavant qui nous permet d'avoir des nouvelles.
PS : qui pourrait remettre au goût du jour l'association des anciens de D.V. ? Il me semble qu'elle existe encore et dort profondément...
Bonne journée,

En direct........... du Bersac!

Et oui vous avez bien reconnu ce sont les lavabos d'un de ces dortoirs que nous avions fréquentés voilà quelques decennies.....
Je vous invite à visiter la fiche de ce cher Panqut:

jeudi 8 janvier 2009

Souvenez vous:.........18 Mars 1962



Le 18 Mars 1962 la France signait les accords d'Evians, j'étais en classe de seconde Moderne Prime. Dans les jours qui suivirent, le gymnase du Lycée ainsi que la coopérative du Crox furent envahis par un bataillon de CRS...... Que se passait-il? Personne ne le su exactement, même Boulus ne mouffta un mot sur ces bizzareries et pourtant.....Les vacances de Pâques arrivèrent et chacun parti en vacances le coeur léger.
C'est au retour d'Avril 1962 que la troupe des internes augmenta de quelques dizaines de camarades.
Qui se souvient d'Arnold, il fumait cigarettes sur cigarettes, anxieux et tellement gentil, ses parents commerçants à Alger avaient tout perdus. Débarqués à Marseille, ils purent trouver refuge à Nice, lui fut affecté à notre Bahut.
Un dénommé Jolivet qui apparait sur la photo de Sciences Expérimentales faissait parti du contingent.
Ces gars là ont disparus de notre horizon. Il y a quelques mois je voyais sur une plaque d'un immeuble du Boulevard de la Libération à Marseille, le nom d'un Sieur Jolivet. Je n'ai pas osé sonner, de même les quêtes avec Google ne débouchèrent sur rien.
Alors si par hasard sous le pont du Gard...

Michaud alias Tiède

Maurice Michaud, prof de dessin, surnommé Tiède évidemment, mais ce surnom était assez peu utilisé. Il était -c'est en tout cas ce qu'on disait à DV- le beau-père d'un autre prof de dessin, Legris, avec qui il faisait bien la paire dans le genre désopilant. Ceux qui les ont connus devraient être d'accord là dessus.
Ceci dit, et malgré un caractère un peu ombrageux, le père Michaud apprenait des choses très intéressantes à ceux qui voulaient bien l'écouter de temps en temps. Personnellement, il m'a inculqué quelques rudiments de dessin, notamment de paysage, avec le point de fuite et la ligne d'horizon, deux notions à connaître quand on veut par exemple dessiner une maison à ses petits enfants, domaine dans lequel j'ai pu connaître quelque popularité auprès de ce public de 5 personnes.
Et MM a également laissé une trace indélébile dans le paysage haut-alpin avec un dessin qui a illustré longtemps -et que l'on trouve encore quelquefois- les pots de miel de notre patrie commune, miel de qualité exceptionnelle il faut le rappeler.

De Michaud à...........Tiède.......!!!!



Michaud pour ceux qui s'en souviennent, n'était pas un illustre descendant de Léonard de Vinci. A côté c'était ce que l'on pouvait qualifier de: Tiède........ Les cours de peinture ne furent jamais passionnant........c'est le moins que l'on puisse dire. Pourtant mon grand père maternel que je dénomme 'L'Aquarelliste' avait sû me communiquer au début des années fifties une certaine attirance pour la peinture. Tiède mis fin à cette espérance.....


Il serait intéressant que nos chers adhérents ou rédacteurs du Blog fassent valoir leurs opinions sur cette brûlante question......

mercredi 7 janvier 2009

Une partie de Moune à...... L'Annexe!



De l'annexe on apercevait la place de Verdun qui, à l'époque ,était en terre battue .

Lors de la sortie du jeudi Aprés midi, dès 13 heures les panquts s'engouffraient dans le Bar tenue à l'époque par Mr et Mme André. Certains jouaient aux flippers, d'autres allaient dans la salle du fond et après avoir commandé son kaoua au comptoir , jouaient une partie de Moune.....en attendant la séance de cinéma de 14 heures.......

La Moune est un jeu de bluff qui est en quelque sorte un poker très simplifié.........

C'est grâce à Blaise 04 que je peux aujourd'hui rappeler ces lointaines règles de la Moune.

A l'aide d'un jeu de 32 cartes on pouvait jouer à deux ou à quatre. C'était un avantage car cela présentait de la souplesse pour trouver des joueurs disponibles.

Le Neuf valait 13,

Le Dix côtait 12,

L'As atteignait 11,

Les autres cartes côtaient leurs valeurs : 7 ou 8.

En fonction de la distribution on faisait une annonce.......

Deux après , si les adversaires avaient du jeu, ils pouvait surenchérir: Deux de plus, ou encore Deux de mieux.....

On avait le choix de poursuivre ou de se coucher.....Histoire de feeling, dirions nous.

Le plus important était de faire les annonces très rapidement . Je me souviens de parties homériques avec Gilbert celui qui jouait 'Oh When The Saint.....Go......' c'était au début des années sixties ........

mardi 6 janvier 2009

Les pi-pi, les pi-pi : les pions

Quelques mots sur cette corporation dont je fis partie:

Un terrible, avec ses "descentes célèbres": La Daube ; un prénommé Gilbert eut droit à l'une d'elle avec cette apostrophe : ".....(nom de Gilbert), chinois vert, ta collection de timbres tu la reverras à Noël" ; et la collection fut confisquée après quelques giffles sur la tête du "pôvre" potache. D'autres furent connus : Le Maître (Daniel Faure) qui arriva alors que j'étais en 4ème et avec lequel je fus pion 2 ans. Nombreux sont ceux qui apprirent à jouer aux tarots dans sa cabine au dortoir. Un fameux aussi : Dominique, Toussaint BOZZI (Doumé) qui jouait aux cartes avec les élèves, dans la cour, assis sur son pardessus aux traces et odeurs diverses.... Un très connu aussi, notre ami La Fouine ainsi que Titi et bien d'autres (par exemple La Puce/Giansetto). L'emploi du temps consistait à surveiller les élèves et les maintenir avec une bonne discipline. Oui, mais ça, c'était ce qui était prévu. Certains se souviennent-ils des bouteilles mises à rafraîchir dans l'eau des lavabos, au dortoir, après le passage du veilleur (vers 21h), des diverses odeurs (tabac) ou vapeurs (alcools) qui régnaient dès 21h30 et d'autres effluves -très aigres- de systèmes digestifs saturés et perturbés... Tous les dortoirs n'étaient pas à la même enseigne, mais ça se pratiquait, surtout le jeudi soir ou le vendredi soir qui précédait les vacances. Vous l'avez deviné, les élèves faisaient leur marché le jeudi après-midi.
Pour mémoire, le QG des pions était au Bar du Lycée, tenu par M et Mme André, puis par les Frères Bumat. Que de parties de mounes, tarots, poker furent pratiquées dans cet établissement à grand renfort (dans l'ordre, du matin au soir) de café, d'arquebuses, de blanc-citron ou rosé grenadine accompagnant les mounes, suivi de pastis, ricard ou casanis (pour certains). Temps mort entre 11h30 et 14h (surveillance du réfectoire puis de la cour et de la demi-heure d'étude). Retour à 14h : café, cognacs puis tarots avec bières pression suivi à 18h de pastis etc . Terminé pour la journée sauf si... on est juste avant les vacances. Je ne ferai qu'une conclusion pour l'époque : "L'alcool, Oui, mais l'eau ferru ferri ferrugineuse, Non !". Et à votre bonne santé !!!

jeudi 1 janvier 2009

Les Constellations du petit Ami

Les Constellations du Petit Ami ont été réalisées en mémoire de ses cours de Cosmographie qui furent si passionnant. Quarante cinq ans après, on s'en souvient encore. Merci Monsieur Le Professeur qui su nous communiquer tant de choses merveilleuses