La tradition bahutienne en vigeur de l'époque voulait qu'un cours de gymnastique ayant lieu un jour de départ en vacances soit organisé selon les desideratas des élèves. Ainsi chacun pouvait se livrer à son sport favori .
Ainsi par une belle matinée printanière de la fin du deuxième trimestre 1964 , je choisissais avec Gérard Scholzen et deux autres acolytes de faire du footing........Munis de nos clopes et briquets dans nos poches on partis trottinant pour nous diriger vers la colline de Puymaure. Après avoir gravi quelques raidillons on s'installa dans une clairière pour savourer les délices du tabac.......Nous aurions pu aller vers Saint Mens et atteindre l'oppidum gaulois, mais cela était trop loin pour nos faibles capacités respiratoires.... il nous paru plus opportun de terminer notre valeureux périple par un footing digne de ce nom par un passage dans la rue.......Carnot....!!! Certes cette intrusion dans la ville à cette heure en cette tenue ne passa pas inaperçue......Cependant on regagna le bahut le coeur léger et le soir nous partîmes en vacances .
Lors de la rentrée du dernier trimestre, notre exploit était depuis longtemps oublié, nous étions déjà tous à penser que le bac se profilait à l'horizon de quelques semaines. Mais le vilain 'Boulus' avait été le spectateur malheureux de notre exploit. De fait il voulait notre peau et nous faire virer du bahut . Gérard paniqué vint m'alerter de la situation. Cool, cool lui aurais-je dis. En fait on ne pouvait nous renvoyer pour cet incident , euh en fait Boulus voulait avoir ma peau et il était prêt à tout. On décida pour contrecarrer son projet de nous dénoncer auprés de notre professeur de gymnastique: Heil pour ceux qui se souviennent. Lors du cours on fut réunis et demanda à la classe quels étaient les petits malins qui pratiquaient du footing en ville. Persuadé que personne se dénoncerait , il fut décontenancé de voir quatre bras se lever . La réaction était spontanée et inattendue. La sanction fut commuée en une simple consigne. Sacré Boulus, il n'avait aucun sens de l'humour, et nous on aimait provoquer....
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