Fin des années 60, peu avant que nous passions le bac (soit vers 1967), les bons Panquts que nous étions participèrent à un exercice d'évacuation nuitamment.
On nous avait tout de même un peu prévenu :
"-Quand vous entendrez la sirène, vous prendrez une couverture et descendrez aussitôt dans la cour, en bon ordre, vous, vous vous placerez ici, vous, là... etc.".
On ne se le fit pas dire deux fois !
A peine la sirène se fit-elle entendre que, comme un seul homme, nous fûmes dans la cour. J'étais avec le dortoir N°2, je crois. Et nous voilà installés côté bibliothèque, et bien en rang. Naturellement ça chahutait quelque peu, à l'image de ce qui se passe dans les histoires du petit Nicolas (celui de Gosciny !). Quand on nous annonça au milieu d'un réel vacarme que s'en était fini (pour nous compter ça n'avait pas été si facile que cela !), nous avons décidé de profiter de cette belle nuit en entonnant un je-ne-sais-quoi qui fait un bruit qui ressemble plus à un attroupement de crapauds qu'au chant du rossignol, tout en déambulant à la queue leu leu le long du trottoir, un pied dessus, un pied en bas, les mains sur les épaules du voisin de devant. Cette chenille improvisée nous égayait fortement, beaucoup plus que nos "gardiens" de dortoir, qui même s'ils trouvaient cela rigolo, devant la hierarchie ne pouvait ni plus ni moins essayer de nous rapatrier vers nos étages.
Nous avons rejoint nos couches respectives après un bon moment de chahut !
Le résultat ne se fit pas attendre :
"-Dimanche prochain, tout le dortoir sera collé !".
Et c'est ainsi, que grâce à cet exercice de sécurité, je bénéficiai donc de la seule et unique colle de ma carrière de Panqut !
On nous avait tout de même un peu prévenu :
"-Quand vous entendrez la sirène, vous prendrez une couverture et descendrez aussitôt dans la cour, en bon ordre, vous, vous vous placerez ici, vous, là... etc.".
On ne se le fit pas dire deux fois !
A peine la sirène se fit-elle entendre que, comme un seul homme, nous fûmes dans la cour. J'étais avec le dortoir N°2, je crois. Et nous voilà installés côté bibliothèque, et bien en rang. Naturellement ça chahutait quelque peu, à l'image de ce qui se passe dans les histoires du petit Nicolas (celui de Gosciny !). Quand on nous annonça au milieu d'un réel vacarme que s'en était fini (pour nous compter ça n'avait pas été si facile que cela !), nous avons décidé de profiter de cette belle nuit en entonnant un je-ne-sais-quoi qui fait un bruit qui ressemble plus à un attroupement de crapauds qu'au chant du rossignol, tout en déambulant à la queue leu leu le long du trottoir, un pied dessus, un pied en bas, les mains sur les épaules du voisin de devant. Cette chenille improvisée nous égayait fortement, beaucoup plus que nos "gardiens" de dortoir, qui même s'ils trouvaient cela rigolo, devant la hierarchie ne pouvait ni plus ni moins essayer de nous rapatrier vers nos étages.
Nous avons rejoint nos couches respectives après un bon moment de chahut !
Le résultat ne se fit pas attendre :
"-Dimanche prochain, tout le dortoir sera collé !".
Et c'est ainsi, que grâce à cet exercice de sécurité, je bénéficiai donc de la seule et unique colle de ma carrière de Panqut !
1 commentaire:
Et voilà ce que c'est de ne pas prendre un exercice de sécurité au sérieux....
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